Je suis collagiste, une colleuse d’histoires.
Je suis collagiste, une colleuse d’histoires.
Je suis également comédienne, clowne et metteuse en scène.
Et auparavant, j’enseignais en tant que professeure des écoles. Toutes ces facettes sont déjà en soi, un collage nécessaire pour comprendre le monde qui m’entoure, raconter des histoires, transmettre, pour me relier à l’humanité et explorer la diversité de nos âmes…
Très tôt dans mon enfance, les images ont comblé une forme de solitude. Tout un monde s’ouvrait à moi bien avant de savoir lire. J’ai toujours été fascinée par la force évocatrice et narrative de l’image. C’est à cette époque que j’ai commencé à les découper et à imaginer d’autres histoires avec elles. J’étais déjà en lien direct avec mon imaginaire et ma vision poétique du monde.
Je passais toutes mes vacances chez ma grand-mère. Elle avait toujours de belles images à me montrer pour m’occuper. Elle me gardait aussi les magazines et prospectus reçus dans sa boîte aux lettres. Elle descendait du grenier les vieilles revues de ma mère. Je découpais, je crayonnais pendant des heures.
Vigneronne, elle passait une grand partie de son temps à habiller les bouteilles. Je la regardais et connaissais ses gestes minutieux par coeur : la préparation de la colle, la plaque qu’elle enduisait de cette mixture, les étiquettes posées dessus puis sur les bouteilles, son tablier, son chiffon pour frotter délicatement le papier afin d’enlever les bulles d’air et le trop plein de colle.
Aujourd’hui, ces gestes sont miens. Il y a seulement quelques années en arrière que j‘ai pris conscience de l’influence forte qu’elle a eu dans mon art et dans la technique choisie.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes, adeptes du collage, collages-cadavres exquis en images. Alors un monde se déployait devant moi, encore plus grand : poésie visuelle, voyage imaginaire, accès aux rêves, à l’inconscient… Puis quelques années plus tard, l’oeuvre engagée et humaniste de Jacques Prévert, surtout à travers ses collages, me bouleversa profondément. Ce fut une reconnaissance immédiate, une filiation forte.
Même si à l’heure actuelle de nombreux collages sont numériques, je continue d’oeuvrer avec le papier. J’ai appris à l’apprivoiser, à le connaître. J’aime son contact. Je distingue les différentes textures pour mieux en jouer. J’accueille avec humour la part de l’accident possible.
Ainsi, je pars d’une matière existante, des images anciennes et contemporaines, pour les transformer, créer de nouvelles images. J’hérite, trie, sélectionne, dissèque, prélève, mélange, détourne, relie, restructure, transmets, redonne autrement. C’est un long travail d’élaboration. Je me sens passeuse et alchimiste des images !
Je mets en scène, joue, raconte des histoires non pas sur un mode réaliste mais fantaisiste. Je conte…Il était une fois…Je donne à voir ma réalité, le monde comme je le perçois. Rendre visible l’invisible.
Le collage est un espace ouvert, où tout est possible, où les barrières mentales et conditionnées explosent, où la vision s’élargit. Les messages y sont multiples car mes collages sont chargés de symboles que chacun est libre de recevoir et d’interpréter. Le sens y est à la fois simple et subtil, invitant le spectateur à une deuxième lecture, voire davantage. La transformation, la transmission, l’élargissement de la conscience, la narration poétique sont des piliers importants pour moi.
Enfin, nous sommes dans un monde où les images sont omniprésentes et celles offertes au regard sont souvent manipulatrices, féroces et pessimistes. J’ai besoin de réenchanter le monde. Le Réenchantement comme un engagement fort et assumé : je prône le poétique, le beau, le libre comme une nécessité à ma condition d’Homme ; je prône un art qui fait du bien et qui soit hymne à la vie ! Non pas que je sois naïve ou aveugle sur le monde qui m’entoure, sur ses injustices et sa cruauté, mais je souhaite nourrir l’autre versant tellement oublié ou mis à mal, l’espoir d’une humanité reliée, joyeuse et bonne. Je souhaite remettre la magie au coeur du vivant, cette magie avec laquelle je vis tous les jours et que je souhaite partager à mon tour.
Partager, je le fais aussi régulièrement en organisant des ateliers afin que chacun puisse déployer sa créativité, cheminer vers sa liberté, sa fantaisie et le sens qu’il donne à sa vie. C’est une autre façon pour moi de transmettre et de me relier aux autres.
Je suis également comédienne, clowne et metteuse en scène.
Et auparavant, j’enseignais en tant que professeure des écoles. Toutes ces facettes sont déjà en soi, un collage nécessaire pour comprendre le monde qui m’entoure, raconter des histoires, transmettre, pour me relier à l’humanité et explorer la diversité de nos âmes…
Très tôt dans mon enfance, les images ont comblé une forme de solitude. Tout un monde s’ouvrait à moi bien avant de savoir lire. J’ai toujours été fascinée par la force évocatrice et narrative de l’image. C’est à cette époque que j’ai commencé à les découper et à imaginer d’autres histoires avec elles. J’étais déjà en lien direct avec mon imaginaire et ma vision poétique du monde.
Je passais toutes mes vacances chez ma grand-mère. Elle avait toujours de belles images à me montrer pour m’occuper. Elle me gardait aussi les magazines et prospectus reçus dans sa boîte aux lettres. Elle descendait du grenier les vieilles revues de ma mère. Je découpais, je crayonnais pendant des heures.
Vigneronne, elle passait une grand partie de son temps à habiller les bouteilles. Je la regardais et connaissais ses gestes minutieux par coeur : la préparation de la colle, la plaque qu’elle enduisait de cette mixture, les étiquettes posées dessus puis sur les bouteilles, son tablier, son chiffon pour frotter délicatement le papier afin d’enlever les bulles d’air et le trop plein de colle.
Aujourd’hui, ces gestes sont miens. Il y a seulement quelques années en arrière que j‘ai pris conscience de l’influence forte qu’elle a eu dans mon art et dans la technique choisie.
Je suis également comédienne, clowne et metteuse en scène.
Et auparavant, j’enseignais en tant que professeure des écoles. Toutes ces facettes sont déjà en soit un collage nécessaire pour comprendre le monde qui m’entoure, raconter des histoires, transmettre, pour me relier à l’humanité et explorer la diversité de nos âmes…
Très tôt dans mon enfance, les images ont comblé une forme de solitude. Tout un monde s’ouvrait à moi bien avant de savoir lire. J’ai toujours été fascinée par la force évocatrice et narrative de l’image. C’est à cette époque que j’ai commencé à les découper et à imaginer d’autres histoires avec elles. J’étais déjà en lien direct avec mon imaginaire et ma vision poétique du monde.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes
Adolescente, je découvrais les Surréalistes.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes, adeptes du collage, collages-cadavres exquis en images. Alors un monde se déployait devant moi, encore plus grand : poésie visuelle, voyage imaginaire, accès aux rêves, à l’inconscient… Puis quelques années plus tard, l’oeuvre engagée et humaniste de Jacques Prévert, surtout à travers ses collages, me bouleversa profondément. Ce fut une reconnaissance immédiate, une filiation forte.
Même si à l’heure actuelle de nombreux collages sont numériques, je continue d’oeuvrer avec le papier. J’ai appris à l’apprivoiser, à le connaître. J’aime son contact. Je distingue les différentes textures pour mieux en jouer. J’accueille avec humour la part de l’accident possible.
Ainsi, je pars d’une matière existante, des images anciennes et contemporaines, pour les transformer, créer de nouvelles images. J’hérite, trie, sélectionne, dissèque, prélève, mélange, détourne, relie, restructure, transmets, redonne autrement. C’est un long travail d’élaboration. Je me sens passeuse et alchimiste des images !
Je suis également comédienne, clowne et metteuse en scène.
Et auparavant, j’enseignais en tant que professeure des écoles. Toutes ces facettes sont déjà en soit un collage nécessaire pour comprendre le monde qui m’entoure, raconter des histoires, transmettre, pour me relier à l’humanité et explorer la diversité de nos âmes…
Très tôt dans mon enfance, les images ont comblé une forme de solitude. Tout un monde s’ouvrait à moi bien avant de savoir lire. J’ai toujours été fascinée par la force évocatrice et narrative de l’image. C’est à cette époque que j’ai commencé à les découper et à imaginer d’autres histoires avec elles. J’étais déjà en lien direct avec mon imaginaire et ma vision poétique du monde.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes
Je mets en scène, joue, raconte des histoires
Je mets en scène, joue, raconte des histoires.
Je mets en scène, joue, raconte des histoires non pas sur un mode réaliste mais fantaisiste. Je conte…Il était une fois…Je donne à voir ma réalité, le monde comme je le perçois. Rendre visible l’invisible.
Le collage est un espace ouvert, où tout est possible, où les barrières mentales et conditionnées explosent, où la vision s’élargit. Les messages y sont multiples car mes collages sont chargés de symboles que chacun est libre de recevoir et d’interpréter. Le sens y est à la fois simple et subtil, invitant le spectateur à une deuxième lecture, voire davantage. La transformation, la transmission, l’élargissement de la conscience, la narration poétique sont des piliers importants pour moi.
Je suis également comédienne, clowne et metteuse en scène.
Et auparavant, j’enseignais en tant que professeure des écoles. Toutes ces facettes sont déjà en soit un collage nécessaire pour comprendre le monde qui m’entoure, raconter des histoires, transmettre, pour me relier à l’humanité et explorer la diversité de nos âmes…
Très tôt dans mon enfance, les images ont comblé une forme de solitude. Tout un monde s’ouvrait à moi bien avant de savoir lire. J’ai toujours été fascinée par la force évocatrice et narrative de l’image. C’est à cette époque que j’ai commencé à les découper et à imaginer d’autres histoires avec elles. J’étais déjà en lien direct avec mon imaginaire et ma vision poétique du monde.
Adolescente, je découvrais les Surréalistes
Je mets en scène, joue, raconte des histoires
Nous sommes dans un monde d'images omniprésentes.
Enfin, nous sommes dans un monde où les images sont omniprésentes et celles offertes au regard sont souvent manipulatrices, féroces et pessimistes. J’ai besoin de réenchanter le monde. Le Réenchantement comme un engagement fort et assumé : je prône le poétique, le beau, le libre comme une nécessité à ma condition d’être humain.e, d’être vivant.e ; je prône un art qui fait du bien et qui soit hymne à la vie ! Non pas que je sois naïve ou aveugle sur le monde qui m’entoure, sur ses injustices et sa cruauté, mais je souhaite nourrir l’autre versant tellement oublié ou mis à mal, l’espoir d’une humanité reliée, joyeuse et bonne. Je souhaite remettre la magie au coeur du vivant, cette magie avec laquelle je vis tous les jours et que je souhaite partager à mon tour.
Partager, je le fais aussi régulièrement en organisant des ateliers afin que chacun puisse déployer sa créativité, cheminer vers sa liberté, sa fantaisie et le sens qu’il donne à sa vie. C’est une autre façon pour moi de transmettre et de me relier aux autres.
© Yann Vion
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